On a tendance à confondre la phytothérapie, l’aromathérapie et l’homéopathie. Ce sont toutes des médecines douces, mais qui fonctionnent différemment. L’homéopathie est récente par rapport à la phytothérapie qui existait depuis longtemps pour soigner les maux du quotidien. Dans cet article, vous allez découvrir comment les distinguer.
La grande différence entre ces trois médecines naturelles est leur mode de fonctionnement. L’aromathérapie ainsi que la phytothérapie utilisent des molécules chimiques pour aider l’organisme à se rétablir. Ces deux thérapies se servent donc des huiles essentielles et des plantes médicinales comme décoctions, cataplasmes ou tisanes pour soigner une maladie. Elles sont très efficaces et se constatent rapidement dès le début du traitement. Par contre, l’homéopathie considère que chaque individu possède une pharmacie interne qui est assez performante. En effet, il existe des facteurs qui jouent sur l’état de notre santé. Ce sont la mauvaise alimentation, le manque de sommeil, le stress, etc. Par conséquent, l’organisme ne peut pas se défendre correctement et est donc vulnérable face à toutes les agressions extérieures. C’est à ce moment-là que les symptômes surgissent. L’homéopathie fait en sorte que cette pharmacie interne devienne très performante. Elle va lui fournir les clefs ainsi que les informations essentielles pour s’améliorer. Notez que chaque individu a sa propre sensibilité et pourrait réagir plus ou moins à l’homéopathie.
La phytothérapie ainsi que l’aromathérapie, basées sur les huiles essentielles ou essences végétales, possèdent une seule substance d’origine dont les plantes. En revanche, les petites granules homéopathiques sont faites à partir de substances qui proviennent de différentes origines. Il y a à peu près 3000 souches de base qui sont peut-être d’origine végétale telle que les plantes fraiches. Puis, il y a celles qui sont d’origine animale comme le venin de serpent ou les abeilles, ou encore minérale et chimique comme le mercure, le graphite et le phosphore. En outre, les dosages ne sont pas du tout les mêmes pour ces trois types de médecines naturelles. Les granules homéopathiques sont prescrits en faible dosage. En effet, ce médicament est indiqué suite à une succession de dilutions, après l’étape de dynamisation. Toutefois, la possibilité de déremboursement de frais lié au traitement homéopathique rappelle qu’il n’y a pas encore de preuve scientifique pour prouver si cette médecine douce est efficace.